Nils Frahm

Le parcours du compositeur allemand Nils Frahm est exemplaire. Pianiste de formation classique, il se retrouve à Berlin où il entre en contact avec la musique électronique. Il se passionne pour les nombreux sous-genres et décide de combiner ses compositions néoclassiques pour piano avec les basses profondes, les arpèges ondulants et les synthés pulsants. Cette association unique a immédiatement fait forte impression, et des albums comme « Felt » (2011) et « Spaces » (2013) ont attiré l’attention des amateurs de musique classique et électronique. Pour le dire en termes de marketing, Frahm a trouvé un argument de vente unique. Son approche inventive a également attiré l’attention de ses collègues musiciens : Woodkid, Ólafur Arnalds et Peter Broderick se pressent au portillon pour collaborer avec lui.

« All Melody » l’a révélé au grand public et a débouché sur une tournée de deux ans avec plus de 180 concerts à guichets fermés dans le monde entier, dans les plus grandes salles classiques (comme l’Opéra de Sydney) et les festivals électroniques les plus déjantés. En Belgique, cette année-là, il passe à l’AB et à l’OLT, deux moments inoubliables. Depuis, le moteur ne s’est pas arrêté et Nils sait comment émouvoir les fans et séduire de nouvelles âmes chaque soir avec ses compositions tantôt méandreuses, tantôt dansantes et toujours magnifiques. Il poursuivra sans doute sur sa lancée jusqu’à ce que tout le monde l’ait vu en concert. Gent Jazz le rapproche encore un peu plus de cet objectif.